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Cette photo de Sami Souassi a été prise lors de la première lecture dans la rue de « Plier l’hier ». Cela fait quelques temps que je réfléchis à comment faire vivre ces poèmes. Comment concilier la mise en lumière d’un recueil que je signe, avec des missions pour les Midis de la poésie et la Maison poème ? C’est compliqué de tout faire exister sur le même plan. De comprendre comment articuler l’autopromotion avec l’envie de projets collectifs. Apporter mes poèmes dans la rue, là où la plupart sont nés, me semble une manière de faire mon travail en investissant un espace où je me sens à ma place. La promotion se fera sans pression. Pas forcément avec beaucoup de diligence.

« Reste mouche » écrit pour le livre de Régine Vandamme, « Et si les animaux nous rendaient moins bêtes« .