©EncoreUnePhotoPriseAvecUnTéléphoneDansUnCinéma
Contrairement à Eminem, j’ai eu du mal à crier à la face du monde que Success is my only motherfukin option, failure is not. Et pourtant, ça a plus de peps que de sortir une pyramide des âges à empiler sur les chiffres d’offres d’emploi par sexe et secteurs d’activités.
Se concentrer par élimination sur un truc aux frontières du monde du travail.
Remarquez, on y est assez vite, dehors. De côté. Vous, moi, et surtout eux. (Ne dites pas que vous ne les voyez pas.) Ceux qui n’ont pas assez trimé ou mal choisi le monnayable, et avec les années, les choix se restreignent. Femme. Famille. Disponibilité. Quand les thermomètres dépassent 38.5, que les frigos sont vides alors que les piles de linge sont plus excédentaires que la balance commerciale des poches crevées.
Même si le success ma bonne dame, c’est une question d’étincelles entre ce qui dépend de nous (écrire sur ce blog, par exemple) et ce qui ne dépend pas de nous (trouver une audience qui soit prête à payer quelque chose pour lire des mots confiés à un éditeur qui a eu envie de les publier.)
Même si le success, ma bonne dame, c’est un cheval, un ours, une chauve-souris, tout animal qui n’a pas envie d’être capturé.
Look, if you had, one shot or one opportunity To seize everything you ever wanted in one moment. Would you capture it, or just let it slip*?
*Ce mot ne devrait pas vous faire penser à vos sous-vêtements, mais à l’implacable loi du marché. Nous sommes entre gens sérieux.